L’équipe de France à l’entraînement pour les championnats du monde de cyclisme, dans les rues de Kigali, au Rwanda, le 24 septembre 2025.

Lorsqu’il reçoit la presse pour un rare moment de discussion, jeudi 25 septembre, Thomas Voeckler laisse transparaître une certitude : « Rien n’est encore arrêté. » Les coureurs de l’équipe de France masculine de cyclisme, assure-t-il, ne connaîtront leur rôle que la veille de la course en ligne des championnats du monde sur route à Kigali (Rwanda), dimanche 28 septembre. Une manière de tenir chacun en alerte, mais aussi de rappeler que le secret de cette équipe ne réside pas seulement dans la puissance individuelle de ses leaders, mais aussi dans l’art de la stratégie collective, minutieusement dosée par son sélectionneur.

D’autant que ces premiers Mondiaux de cyclisme disputés sur le continent africain ont un goût d’inédit. « Les coureurs sont arrivés mercredi, donc je préfère leur laisser le temps de se poser et de prendre leurs marques avant de parler de stratégie de course », déclare le chef d’orchestre des Bleus. Au long déplacement s’ajoutent d’autres contraintes : chaleur écrasante, humidité tenace et une pollution urbaine, qui « pique la gorge », selon Louis Barré, 25 ans et sélectionné pour la première fois en équipe nationale.

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