La Grande Odyssée est une compétition disputée entre la crème des mushers européens.
L’objectif de gagner ne l’emporte pas sur une certaine solidarité entre attelages.
Paroles de mushers, ces meilleurs ennemis.

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La Grande Odyssée VVF : l’aventure grandeur nature

Une compétition sportive reste une épreuve dans laquelle des participants s’opposent avec l’objectif de remporter la victoire. Si dans certains sports, tous les coups sont permis, dans de nombreux autres le collectif l’emporte. C’est le cas de la course de chiens de traîneau, La Grande Odyssée VVF, qui bat son plein au cœur des Alpes françaises.

Un moment d’échange entre mushers

Quand on interroge les mushers sur l’ambiance et les relations entre chaque concurrent, les réponses sont unanimes : « Les relations sont très bonnes. On est concurrents quand on est sur le traîneau, on s’entend tous très bien » déclare Yohann Henry… ce qui n’empêche pas quelques taquineries sur les 13 jours de course : « Entre nous, ça peut être un peu de chambrage, mais c’est toujours bienveillant » raconte de son côté Clément Raux qui ajoute que « La Grande Odyssée VVF, c’est vraiment un moment d’échange entre nous ». Ce que confirme Jean Combazard : « On va parler technique, on va parler de matériel, on va parler de façon de masser les chiens ou des soins pour les coussinets ». « Il y a de la complicité entre mushers et puis de la solidarité aussi » ajoute le doyen de la compétition.

L’esprit de compétition et la sécurité

La camaraderie n’éloigne pas l’objectif premier de la course, comme l’explique Gaël Brossette : « Après, qu’on soit amis ou pas, la compétition reste la compétition ». Mais la solidarité l’emportera toujours, « bien sûr, si on voit un musher en difficulté, on viendra l’aider avant même d’aller penser à vouloir faire une place sur la course » ajoute celui qui court pour la deuxième fois La Grande Odyssée VVF. Cyndi Duport a fait l’expérience de la difficulté d’un concurrent : « Il y a deux ans, j’ai un concurrent qui a perdu son attelage. Je me suis arrêtée, j’ai mis en sécurité son attelage. Il a pu le récupérer et retourner sur la course ». Et comme le conclut Clément Raux : « On garde toujours cet esprit de compétition, bien sûr, mais le but, c’est que tout le monde rentre en sécurité ».


Olivier CORRIEZ

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