Le gadget des années 90 revient à la mode et il n’est plus du tout ringard.
Son succès ne se dément pas sur les réseaux sociaux, notamment depuis les Jeux olympiques de Paris 2024
Des entreprises spécialisées voient leurs commandes fortement augmenter.

Suivez la couverture complète

Le 13H

Ça y est, Amandine a enfilé sa veste. Prête pour sortir ? Non, pas tout à fait. Il lui manque un accessoire indispensable. Choisir la veste prend presque moins de temps que de choisir son pin’s. Amandine en porte tout le temps : « C’est quelque chose d’esthétique, plus qu’autre chose, je trouve. Il y en a qui portent des colliers, etc. Moi, j’aime bien les pin’s ». Cela fait quelques années qu’elle en achète dans les salons. « Il y a dix ans, il n’y en avait pas et maintenant, il y en a de plus en plus souvent. » Est-ce à dire que le pin’s redeviendrait tendance ? En tout cas, sur les réseaux sociaux, l’intérêt pour ces petits badges métalliques ne se dément pas.  

Mais au fait, cet engouement pour le pin’s, ça ne vous rappelle rien ? La pin’s mania des années 90 bien sûr. A cette époque, ils s’arrachent à prix d’or, à l’effigie de stars et surtout de grandes marques qui en proposent pour faire leur publicité. D’accessoire vestimentaire, il devient objet de collection. Cassandra en expose près d’une centaine chez elle : « Celui-là, il vient par exemple de Londres, c’est le souvenir du studio Harry Potter. Là, j’ai un copain qui m’a offert celui-là. En fait, c’est vraiment que des souvenirs. » 

Pin’s aimantés

Après être tombé en désuétude, un événement a fait revivre le pin’s. L’an dernier, on peut dire qu’il a tiré son épingle des Jeux. L’emballement pour les produits dérivés des JO fait bondir le marché et profite aux entreprises spécialisées comme Ooovation en Haute-Loire, leader français du pin’s personnalisé. Chaque jour, 1500 pièces sortent d’ici et en un an la production a été multipliée par 10. « Alors ici, on a un client pour la Suisse, donc deux palettes qui partent de pin’s et deux palettes pour la France. Nous on produit actuellement 300.000 pin’s à l’année, on espère doubler cette capacité en 2025 », détaille Etienne Bouquet, directeur général. 

Les visuels sont réalisés sur ordinateur. Une fois terminés, comptez entre 1 et 3 euros la pièce. Et il s’en crée désormais d’un nouveau genre : « On a de plus en plus maintenant des pin’s aimantés ».

La rédaction de TF1info | Reportage Khélian YOUSFI, Eric NAPPI

Partager
Exit mobile version