Le passage à l’heure d’été aura lieu dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 mars 2025.
Une pratique que de nombreux pays ont décidé d’abandonner au fil des ans.
D’autres n’y ont même jamais eu recours.

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Notre planète

Un rituel attendu par des millions d’Européens : dimanche, les citoyens du Vieux Continent devront avancer d’une heure leurs montres pour passer à l’heure d’été. Une pratique qui a de plus en plus de détracteurs, lesquels s’appuient notamment sur ces nombreux pays qui, eux, refusent d’en faire autant.

Actuellement, moins de 40% des États appliquent en effet le changement d’heure. Dans le détail, pas moins de 65 pays ont décidé de rétropédaler ces dernières années. C’est le cas de la Chine, la Russie et la Turquie. Certains pays continuent de le faire, mais avec des disparités selon les régions, comme les États-Unis, l’Australie et le Canada. Le Mexique, lui, a voté en faveur de la fin du changement d’heure en 2022. Depuis, le pays est basé sur l’heure d’hiver, à l’exception d’une trentaine de municipalités situées près de la frontière américaine.

En Asie, la Malaisie, l’Indonésie, la Thaïlande ou le Vietnam n’ont jamais changé d’heure, notamment car ils sont proches de l’équateur terrestre. Coté Afrique subsaharienne aussi, la plupart des pays n’ont jamais eu recours à cet usage ancien. Créée pour gagner une heure de lumière en soirée, l’heure d’été est en effet née en Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, et s’est répandue sur le continent. La coutume était tombée en désuétude après la Seconde Guerre mondiale, jusqu’à la crise pétrolière des années 1970, où elle fut réintroduite pour économiser de l’énergie.

Au cours de la dernière décennie, l’Azerbaïdjan, l’Iran, la Russie, la Syrie et l’Uruguay ont également supprimé l’heure d’été, selon le Pew Research Center. La Turquie a franchi le pays en 2016, mettant en avant le besoin de profiter plus longtemps du soleil. Certains ont cependant eu des regrets. L’Égypte, qui avait éliminé le changement d’heure en 2014, est revenue en arrière neuf ans plus tard au nom des économies d’énergie.

T.G.

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