Le Premier ministre Michel Barnier a annoncé que le plafond des taxes prélevées sur les transactions immobilières par les départements allait être relevé.
Mais Matignon, une semaine plus tard, a précisé la mesure.
Elle ne s’appliquera finalement pas, ni aux primo-accédants, ni au neuf.

Rectification, une semaine après l’annonce. Le 15 novembre dernier, le Premier ministre Michel Barnier a acté un relèvement de 4,5 % à 5 % du plafond des droits de mutation à titre onéreux (DMTO), souvent appelés, à tort, « frais de notaire ». Ce vendredi, Matignon a précisé cette mesure, en expliquant qu’elle ne concernera pas les primo-accédants à la propriété et que les transactions concernant le marché du neuf seraient également épargnées.

Les jeunes, épargnés par la hausse

Matignon a ainsi indiqué que « les primo-accédants ne (seraient) pas concernés » par ce possible relèvement de plafond et « bénéficieront d’un abattement ». Il a été ajouté que « cette mesure ne s’appliquera pas au neuf » non plus, alors que ce marché bénéficiait déjà d’un taux réduit de DMTO, plafonné à 0,75 % du prix du bien. Dans l’immobilier ancien, les DMTO constituent la majeure partie des frais payés lors d’un achat.

À la suite de l’annonce du Premier ministre, les professionnels de l’immobilier avaient effectivement dénoncé une « mauvaise nouvelle pour les plus jeunes acheteurs » , selon les termes de Maël Bernier, directrice de la communication du courtier Meilleurtaux.

La mesure annoncée a pour but de réduire l’effort budgétaire demandé aux départements. Ceux-ci tirent un cinquième de leurs recettes des DMTO qui ont fortement chuté depuis deux ans face à la crise du marché de l’immobilier. Avec la mesure décidée par le Premier ministre, le choix leur sera laissé, pendant trois ans, de relever le taux d’imposition ou non.


A. Lo. avec AFP

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