C’est l’une des rares catégories de revenus à ne pas être préremplie et/ou connue de l’administration fiscale : les loyers tirés des biens que vous donnez en location, à l’exception de ceux qui sont perçus par l’intermédiaire des plateformes de location saisonnière entre particuliers, comme Airbnb ou Abritel. Les biens loués non meublés sont imposables dans la catégorie des revenus fonciers, ceux qui sont loués meublés le sont dans celle des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).

Tant que vous n’avez pas dépassé un certain niveau de revenus annuels, vous relevez d’un régime d’imposition simplifié – le microfoncier ou le micro-BIC. Il vous suffit alors de reporter le montant des loyers encaissés sur votre déclaration de revenus et l’administration fiscale se chargera de déterminer votre revenu imposable.

Au-delà des seuils d’application des régimes « micro », ou sur option, l’exercice est un peu plus difficile, puisque vous devez répertorier toutes vos charges pour pouvoir calculer votre revenu imposable.

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Si vos loyers relèvent de la catégorie des revenus fonciers, le régime microfoncier s’applique de plein droit jusqu’à 15 000 euros de loyers annuels. Votre revenu imposable est déterminé en appliquant un abattement de 30 % au montant des sommes déclarées. Vous n’êtes soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (17,2 %) que sur 70 % de ce que vous avez encaissé, sans possibilité de déduire aucune charge supplémentaire. Ce qui n’est pas forcément avantageux si vous avez supporté de lourdes charges en 2024, par exemple des travaux de rénovation.

Vous pouvez dans ce cas, au moment de remplir votre déclaration, opter pour le « régime réel ». Cette option est irrévocable pour une période de trois ans, à l’issue de laquelle vous pourrez revenir au microfoncier. Elle n’est soumise à aucun formalisme particulier. Il suffit de déposer une déclaration de revenus fonciers dans laquelle vous détaillez, poste par poste, toutes les charges supportées en 2024 : intérêts d’emprunt, charges de copropriété, primes d’assurance, travaux d’entretien et de rénovation, etc.

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