• L’Union Nationale de la Propriété Immobilière publie son rapport 2025 sur les taxes foncières.
  • Voici les villes dans lesquelles elle a plus grimpé en 2025… et là où elle a parfois baissé.

Une facture de plus en plus salée. Comme chaque année, le début de l’automne est synonyme de paiement de la taxe foncière pour tous les propriétaires non mensualisés. Et le prix à payer ne cesse de grimper au fil des années. D’après le 19ᵉ rapport de l’Observatoire national des taxes foncières, dévoilé par Le Parisien (nouvelle fenêtre), les contribuables concernés dans les 200 plus grandes villes de France ont constaté cette année une hausse de 1,7%, « correspondant à la majoration de 1,7% des valeurs locatives en 2025″, qui ne dépend pas des communes.

Toutefois, de nombreuses disparités existent. Et les propriétaires d’un bien à La-Roche-sur-Yon (Vendée) sont les plus mal lotis. Toujours selon ce rapport de l’Union Nationale de la Propriété Immobilière (UNPI), la taxe foncière y a grimpé de 8,5% en 2025 par rapport à 2024. Aucune des 199 autres plus grandes villes du pays n’observe une augmentation aussi forte.

Des baisses notables à La Réunion

En deuxième position se trouve Cholet, avec une hausse de 4,8%. « Le taux communal n’est pas en cause », écrivent les auteurs du rapport. « Le taux de la ville du Maine-et-Loire a même baissé de quasiment un point et demi. Cholet Agglomération a en revanche décidé d’instaurer un nouveau taux de 3% à son profit. » Suivent ensuite Arras (Pas-de-Calais, 3,3%), Créteil (Val-de-Marne, 2,7%), puis une série de villes où la hausse est fixée à 2,4%, comme Mérignac, Pessac, ou une partie des zones de Bordeaux (Gironde).

En revanche, certaines villes de plus de 39.000 habitants ne suivent pas cette tendance et ont même… baissé la taxe foncière. C’est par exemple le cas de Saint-Louis, à La Réunion. « La taxe foncière y a diminué d’environ 3,1% », note l’UNPI. C’est aussi le cas au Tampon, toujours à La Réunion (-3%), mais aussi à Cannes (Alpes-Maritimes), seule grande ville de l’Hexagone dans ce cas de figure (-1,7%). « Une trentaine d’autres villes affichent des hausses inférieures à la majoration de 1,7% des valeurs locatives, soit par exemple parce que le taux communal a légèrement diminué (c’est le cas de Brive-la-Gaillarde), soit que les taux des taxes additionnelles ont baissé. »

Ces mouvements entre 2024 et 2025 ne compensent toutefois pas ceux survenus depuis une décennie. Depuis 2014, c’est toujours à Paris que la taxe foncière a le plus flambé (87,5%), devant Strasbourg (Bas-Rhin, 56,5%) et Limoges (Haute-Vienne, 56,5%), parmi les 50 villes les plus peuplées de France.

Idèr NABILI

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