
Les Nations unies ont réclamé, lundi 1er septembre, l’ouverture d’une enquête en Indonésie après la mort de six personnes ces derniers jours dans la capitale Djakarta au cours de manifestations réprimées violemment par la police et l’armée.
« Nous suivons de près la vague de violences en Indonésie dans le contexte des manifestations au sujet des allocations parlementaires, des mesures d’austérité et de l’usage disproportionné de la force par les forces de l’ordre », a déclaré Ravina Shamdasani, du bureau des droits de l’homme de l’ONU.
La porte-parole demande des enquêtes rapides, approfondies et transparentes sur « toutes les violations alléguées des droits de l’homme, y compris en ce qui concerne l’usage de la force ».
Un chauffeur de taxi-moto renversé par la police
Les manifestations en Indonésie ont commencé lundi dernier pour protester contre des indemnités de logement attribuées aux députés et considérées comme trop élevées. Les protestations visent également à dénoncer les difficultés économiques dans le pays.
Les manifestations avaient commencé pacifiquement, mais elles ont dégénéré après la diffusion d’une vidéo montrant une voiture de police renverser un chauffeur de taxi-moto jeudi soir.
Depuis, les mobilisations se sont étendues de Djakarta à d’autres grandes villes, provoquant les pires troubles depuis que le président Prabowo Subianto a pris le pouvoir il y a moins d’un an.
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