D’après nos informations, une enseignante d’une école primaire du Gard a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire avec obligation de soins et interdiction d’exercer sa profession.
Elle est soupçonnée de violences aggravées sur des élèves de neuf à dix ans.

Une enseignante d’une école primaire d’Alès, dans le Gard , a été mise en examen ce mercredi 23 octobre après des violences présumées sur des élèves. Elle est placée sous contrôle judiciaire avec obligation de soins et interdiction d’exercer sa profession, confirme auprès de TF1-LCI le procureur d’Alès (Gard). La direction de la maîtresse lui a d’abord reproché un comportement inapproprié auprès des enfants, puis a réalisé un signalement auprès du parquet d’Alès le 4 octobre dernier. Une enquête a alors été ouverte.

Surnoms péjoratifs et vol de goûter

Depuis, les enquêteurs ont entendu des élèves d’une classe de CM1 , âgés de 9 à 10 ans, ainsi que leurs parents. Il ressortait des auditions que cette institutrice avait un comportement inapproprié et aurait commis violences sur beaucoup d’enfants. Une élève de neuf ans aurait même subi des violences physiques : des médecins ont observé des traces de violence et un choc post-traumatique assez importants sur elle.

D’autres élèves, six ou sept selon nos informations, ont déclaré de leur côté avoir subi des violences psychologiques . Des propos dénigrants sur les enfants ont été rapportés. La maitresse est ainsi soupçonnée de leur avoir donné des surnoms péjoratifs et d’avoir volé le goûter de certains d’entre eux à plusieurs reprises et de manière assez habituelle. Des parents ont d’ailleurs décrit des crises de vomissement de leurs enfants avant d’aller à l’école, et plusieurs ont porté plainte.

Une information judiciaire a été ouverte pour violences aggravées au préjudice d’une élève ayant subi une incapacité temporaire totale (ITT) inférieure à trois jours, et au préjudice de plusieurs autres élèves pour violences aggravées sans ITT. Le parquet d’Alès a requis sa mise en examen, avec obligation de soins et l’interdiction d’exercer sa profession.


I.N avec Marie Belot

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