Devant l’ampleur des inondations depuis le début de la saison des pluies, en juin, et leurs conséquences, le gouvernement malien a déclaré, vendredi 23 août, l’état de catastrophe nationale, lors d’un conseil des ministres extraordinaire.

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Du début de l’hivernage au 22 août, 122 cas d’inondations ont été enregistrés dans dix-sept régions et à Bamako. Elles ont touché 7 077 ménages, faisant 47 374 personnes sinistrées, selon un communiqué du gouvernement. Elles ont occasionné trente morts dont douze à Ségou, six à Gao, cinq à Bamako, trois à Koutiala, ainsi que 104 blessés.

Dans le district de Bamako, la capitale, 563 ménages ont été affectés, pour un total de 4 639 personnes sinistrées. La région la plus touchée est celle de Gao, dans le Nord, avec un total de 9 936 sinistrés.

Le Niger et le Tchad touchés aussi

Le conseil des ministres malien a adopté un plan d’organisation des secours. Il comporte des mesures comme la poursuite de la sensibilisation sur les risques d’inondation, l’interdiction formelle d’attribution de parcelles à usage d’habitation dans les zones inondables ou encore le curage des collecteurs, des caniveaux et des jonctions des voies d’écoulement d’eau.

La junte au pouvoir a également annoncé mobiliser 4 milliards de francs CFA (6 millions d’euros environ) pour faire face aux conséquences des inondations, renforcer le stock national de sécurité alimentaire et apporter l’assistance nécessaire aux ménages touchés.

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Le Mali n’est pas le seul pays sahélien frappé par les intempéries. Au Niger voisin, les inondations ont fait 217 morts, 200 blessés et plus de 350 000 sinistrés, selon les autorités. Au Tchad, elles ont aussi fait des dizaines de morts et des milliers de sinistrés.

Le Monde avec AFP

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