Le siège d’Oracle à Austin (Texas).

Dans l’intelligence artificielle (IA), tout a commencé par le moment ChatGPT – créé par OpenAI et Microsoft –, qui a révélé, en novembre 2022, la révolution IA. Puis est venu, en février 2024, le moment Nvidia, cette entreprise, alors peu connue, de microprocesseurs nécessaires au développement de l’IA, qui vit sa valorisation boursière progresser de 277 milliards de dollars (236 milliards d’euros) en une journée.

Ce mardi 9 septembre marquera peut-être le moment Oracle et des serveurs informatiques. Après qu’elle a présenté les résultats du premier trimestre de son exercice fiscal 2025-2026 (juin-août), le cours de l’entreprise fondée par Larry Ellison a bondi de plus de 28 % dans les échanges informels qui ont suivi la clôture de la Bourse, soit un gain de 188 milliards de dollars, qui devra être confirmé lors de la réouverture du Nasdaq, mercredi. Si c’est le cas, l’entreprise vaudra plus de 870 milliards de dollars.

Ce bond conforte la place de Larry Ellison, actionnaire d’Oracle à 40 % comme deuxième homme le plus riche du monde. Avec une fortune évaluée par Bloomberg à 295 milliards de dollars avant la publication des résultats financiers, il va talonner Elon Musk, dont la richesse est estimée à 384 milliards de dollars. La cause : les commandes ahurissantes d’Oracle en matière d’IA, qui confirment que la révolution technologique bat son plein. La firme met à disposition ses capacités de calcul pour l’entraînement des modèles d’intelligence artificielle.

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