Sam Altman, PDG d’OpenAI, à Tokyo, le 3 février 2025.

« Nous ne cherchons pas à obtenir des garanties de l’Etat pour les data centers d’OpenAI. » Sam Altman a publié jeudi 6 novembre sur X cette « clarification », pour tenter de calmer la polémique née de l’impression que la start-up d’intelligence artificielle cherchait un soutien public pour sécuriser ses gigantesques investissements dans les centres de données… et donc se couvrir en cas d’éclatement d’une bulle dans l’IA.

Cela reviendrait à « privatiser les bénéfices et socialiser les pertes », c’est « non », avait taclé sur X le gouverneur républicain de Floride Ron DeSantis, en réaction à une intervention de la directrice financière d’OpenAI. Sarah Friar avait, le 5 novembre face au Wall Street Journal, évoqué l’idée d’une « garantie fédérale » qui « permettrait le financement » de l’achat de puces pour les data centers en en baissant le coût – avant de corriger ses propos.

Quelques jours plus tôt, la start-up avait suggéré, dans un courrier à la Maison Blanche, d’étendre aux data centers les réductions d’impôt accordées aux fabricants de semi-conducteurs aux Etats-Unis. « Il n’y aura pas de plan de sauvetage fédéral pour les sociétés d’IA », a fini par préciser le conseiller de Donald Trump sur l’IA, David Sacks.

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