• Deux enfants d’une même famille ont été victimes d’une intoxication liée à la bactérie d’E.coli dans l’Aisne, a annoncé ce samedi la préfecture du département.
  • Une contamination qui serait en lien avec la consommation de viande dans l’une des boucheries fermées.
  • L’un des enfants a dû être hospitalisé.

Suivez la couverture complète

E. coli : des enfants victimes d’intoxications alimentaires dans l’Aisne

Les victimes se multiplient. Deux enfants d’une même famille ont été contaminés par la bactérie E. coli dans l’Aisne, portant à 32 le nombre de cas recensés depuis le début de l’alerte, en lien avec de la consommation de viande achetée en boucherie, a annoncé ce samedi 5 juillet la préfecture de l’Aisne.

De nouveaux cas peuvent encore « être enregistrés »

Selon les premières investigations, « il s’agirait d’une contamination au sein d’une même famille en lien avec la consommation de viande dans l’une des cinq boucheries qui ont été fermées », a précisé la préfecture dans un communiqué. L’un des enfants est hospitalisé.

Les analyses menées après le décès d’une enfant de 11 ans et une série d’intoxications alimentaires sévères à Saint-Quentin et aux alentours ont confirmé le lien avec plusieurs des boucheries suspectées, avait annoncé la préfecture mercredi. Selon cette source, il existe « un lien biologique formel entre le lieu d’approvisionnement et la contamination des malades ».

Six boucheries avaient été fermées préventivement fin juin, seule une a pu rouvrir. Mais de nouveaux cas peuvent « être enregistrés, même à distance de la fermeture des boucheries », le diagnostic pouvant « intervenir plusieurs jours après l’apparition des symptômes », explique samedi la préfecture.  Aussi, une « contamination peut être constatée entre les personnes », ajoute-t-elle. 

Le parquet de Saint-Quentin, qui avait ouvert une enquête préliminaire des chefs d’homicide involontaire, blessures involontaires, mise en danger et tromperie aggravée par la mise en danger de la santé humaine, s’est dessaisi le 25 juin au profit du pôle de santé publique du parquet de Paris, au regard du nombre des victimes et de la complexité des investigations. Parmi les 30 autres cas, figurent 29 enfants, dont Élise, décédée à 11 ans le 16 juin dernier. Selon la procureure de Paris, Laure Beccuau, le plus jeune enfant touché était un bébé de 11 mois.

N.K avec AFP

Partager
Exit mobile version