Invités jeudi à Matignon, Les Ecologistes confirment leur présence
Invités jeudi à Matignon, Les Ecologistes ont confirmé qu’ils iraient bien à la réunion des forces politiques convoquée par le premier ministre, François Bayrou, tout en émettant un avertissement.
« La poursuite à l’identique d’une politique déjà désavouée par les électeurs dans les urnes, mais aussi par les députés au moyen de la censure, ne pourra conduire qu’aux mêmes effets. Il est de la responsabilité du camp présidentiel de l’éviter », affirme ainsi le parti de Marine Tondelier dans un communiqué. « C’est le message que nous viendrons solennellement rappeler au premier ministre et aux autres participants de la réunion cet après-midi », ajoutent Les Ecologistes.
Près d’une semaine après sa nomination, au terme d’une première série de consultations, François Bayrou a convié les forces politiques et les présidents de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, et du Sénat, Gérard Larcher, à 14 heures à Matignon, mais pas La France insoumise ni le Rassemblement national, avant de finaliser son gouvernement avec Emmanuel Macron.
Le parti de Marine Tondelier rappelle que le choix d’Emmanuel Macron de nommer François Bayrou « ne constitue manifestement pas une alternance politique ». « Dans ce contexte, Les Ecologistes ne peuvent que demeurer dans l’opposition au Parlement. »
Les Ecologistes disent aussi attendre de cette réunion « qu’elle soit l’occasion de faire un point de situation sur le drame que traversent les habitantes et les habitants de Mayotte », dévastée samedi dernier par le cyclone Chido « et sur les mesures à prendre le plus rapidement possible pour venir en aide aux populations et reconstruire l’île ».
Se disant, « comme la plupart des Français, extrêmement inquiets de la situation politique, sociale, environnementale et budgétaire du pays », Les Ecologistes répètent avoir « des solutions à mettre sur la table ».
« Dans cette période d’instabilité très préoccupante que traverse notre pays, nous souhaitons que tout soit fait pour éviter l’erreur qui consisterait à prolonger davantage cet entêtement du président et de ses soutiens », ajoutent-ils.