Une quarantaine d’enfants et d’adultes ont été pris de nausées et de vomissements mercredi matin.
Ils logeaient tous dans une colonie de vacances de la commune d’Allevard, en Isère.
C’est la troisième fois en quelques jours que ce phénomène se produit dans la région.

C’est la loi des séries. Mercredi 5 mars, 36 collégiens et quatre adultes résidant dans la même colonie de vacances d’Allevard, en Isère, ont été pris de nausées et de vomissements. Ils faisaient partie d’un groupe plus large de 136 personnes, précise Ici (nouvelle fenêtre) (ex-France Bleu). Si les pompiers ont évoqué une possible intoxication alimentaire, une enquête est en cours, indique de son côté le Dauphiné Libéré (nouvelle fenêtre)

Car la situation est étonnante : c’est la troisième fois depuis le 27 février que ce phénomène se produit (nouvelle fenêtre) dans le massif de Belledonne, et la deuxième fois que cela touche la commune d’Allevard. Il a y cinq jours, c’était un autre établissement où logeaient des enfants pour les vacances qui a été concerné. Cet incident avait nécessité la prise en charge par les pompiers d’une centaine de personnes. 

Dans les deux cas, les secours ont écarté toute possibilité d’une intoxication au monoxyde de carbone, tout comme la conséquence d’une eau contaminée, selon les premières analyses relayées par lci qui précise que d’autres prélèvements seront réalisés dans les prochains jours pour tenter de comprendre ce qui peut provoquer ces nausées et vomissement dans plusieurs sites du département.

Si les secours ont évoqué dans les deux cas la piste de l’intoxication alimentaire, l’Agence régionale de Santé (ARS) a quant à elle avancé, auprès de la chaîne locale, la piste de deux clusters successifs de gastro-entérite. Des analyses sont en cours pour confirmer ou infirmer cette donnée. Le premier cas enregistré en février avait touché, lui, une vingtaine d’enfants dans un gîte où ils étaient en séjour au ski sur la commune de Chamrousse. Aucune hospitalisation n’avait, non plus, été nécessaire. Et dans ce cas, l’ARS admet qu’il est difficile « de trancher entre intoxication alimentaire et épidémie de gastro-entérite ». Pour l’heure, l’organisme précise aussi qu’aucun élément ne permet d’établir un lien entre les trois événements.


A.B.

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