Le Hezbollah libanais rapporte avoir mené une attaque d’ampleur contre Israël.
Plus de 300 roquettes auraient ainsi été tirées en direction de bases militaires de l’État hébreu, avec le renfort de drones.
Cette action constitue une riposte à la mort d’un haut chef militaire, tué fin juillet par une frappe israélienne sur Beyrouth.
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Israël et le Hamas en guerre
Le Hezbollah libanais a indiqué ce dimanche matin avoir lancé une attaque à large échelle de drones et de roquettes contre Israël. Une action menée en riposte à la mort d’un haut chef militaire tué dans une frappe israélienne sur Beyrouth le 30 juillet. Il s’agit d’une annonce intervenue alors que l’armée israélienne expliquait mener une série de frappes préventives au Liban.
L’État hébreu rapportait avoir détecté des préparatifs du Hezbollah, allié du Hamas palestinien, en vue de déclencher « des attaques de grande envergure » contre Israël, où l’état d’urgence a été instauré.
Des bases militaires visées
Par le biais d’un communiqué, la formation pro-iranienne soutient avoir « lancé une attaque aérienne à l’aide d’un grand nombre de drones » sur le territoire israélien. Elle a dit aussi avoir tiré « plus de 320 » roquettes Katioucha sur 11 bases militaires en Israël et sur le plateau du Golan occupé.
Le Hezbollah a estimé que cette « première phase » s’était « achevée avec succès », précisant qu’elle avait pour objectif de viser les « casernes et positions israéliennes afin de faciliter le passage des drones d’attaques » vers le territoire israélien « en profondeur ». Pour l’heure, les autorités israéliennes n’ont pas détaillé les positions militaires ayant été visées et/ou touchées.
Dans sa communication, le Hezbollah a par ailleurs averti qu’Israël serait « sévèrement puni » si des civils étaient visés au Liban. L’agence nationale d’information (ANI) libanaise a fait état de raids israéliens sur un grand nombre de localités dans le sud du pays, certaines relativement éloignées de la frontière des deux pays, sans toutefois faire état de victime.
Ces frappes sont observées alors que se déroulent au Caire des négociations visant à tenter d’obtenir une trêve dans la guerre dans la bande de Gaza. Une montée de la tension alors que les échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah sont quasiment quotidiens depuis le début de la guerre à Gaza. Depuis qu’un de ses hauts chefs militaires, Fouad Chokr, a été tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth le 30 juillet, la formation chiite expliquait préparer sa riposte.