Les forces armées de l’État hébreu ont donné ce lundi l’ordre d’évacuer plusieurs secteurs au sud de la bande de Gaza.
Plusieurs milliers de personnes ont déjà quitté le territoire après le lancement d’une salve de roquettes vers Israël.
Les combats gagnent en intensité depuis quelques semaines.

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Israël et le Hamas en guerre

Un nouveau déplacement pour les Gazaouis. L’armée israélienne a ordonné lundi l’évacuation de plusieurs secteurs du sud de la bande de Gaza, après le tir d’une salve de 20 projectiles vers le sol israélien depuis la région de Khan Younès. « Cela montre une fois de plus qu’il n’y a aucun lieu sûr à Gaza », dénonce le porte-parole du secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres. « Davantage doit être fait pour protéger les civils. », décrète-t-il. 

Des témoins signalent que de nombreux habitants avaient quitté ces zones, dans les gouvernorats de Rafah et de Khan Younès, après avoir reçu l’ordre d’évacuer. Benjamin Netanyahu, lui, a reconnu dimanche que l’armée livrait un « combat difficile » dans le territoire palestinien, près de neuf mois après le début de la guerre.

Les combats regagnent en intensité

Ces dernières semaines, les combats ont à nouveau gagné en intensité dans plusieurs régions que l’armée avait affirmé contrôler, notamment dans le nord, tandis que l’offensive se poursuit à Rafah après une réltive accalmie. 

Quelques heures plus tôt, le Jihad islamique, un groupe armé palestinien allié du Hamas, a revendiqué des tirs de roquettes sur des localités israéliennes proches de Gaza. L’armée israélienne a fait état du tir de « 20 projectiles » en provenance de la région de Khan Younès, transformée en champ de ruines par les combats de l’hiver. » Des projectiles ont été interceptés et d’autres sont tombés dans le sud d’Israël », sans faire de victimes, a précisé l’armée, qui a riposté avec des tirs d’artillerie.

Nous continuons de chercher de l’eau, mais on n’en trouve pas.

Un réfugié Palestinien.

L’ONU estime qu’entre 60.000 et 80.000 personnes ont fui ces derniers jours l’est et le nord-est de la ville de Gaza. » Nous avons fui Choujaïya. La situation est très difficile. Nous n’avons pas d’endroit où rester. Nous continuons de chercher de l’eau, mais on n’en trouve pas », raconte un Palestinien qui a trouvé refuge dans l’ouest de la ville de Gaza.

Des dizaines de prisonniers palestiniens, dont le directeur de l’hôpital al-Chifa de Gaza-ville, Mohammed Abou Salmiya, ont été libérés lundi par Israël et transférés vers des hôpitaux de Gaza, selon une source médicale. À l’hôpital Nasser de Khan Younès, il affirme avoir été soumis « à de sévères tortures » pendant ses sept mois de détention.


Yoanna HERRERA avec l’AFP

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