Rarement un joueur de rugby aura été aussi médiatisé que Sébastien Chabal, ancien deuxième et troisième-ligne du XV de France (62 sélections). Son look d’homme des cavernes a autant participé à sa renommée que son jeu de déménageur. A 47 ans, le consultant vedette de Canal+ continue de surfer sur une popularité qu’il regarde avec distance et humour, non sans se préoccuper de la santé des joueurs professionnels.

Je ne serais pas arrivé là si…

… S’il y avait eu un club de foot à Beaumont-lès-Valence [Drôme], mon village. Nous étions quelques copains à taper dans le ballon, et nous cherchions une équipe dans notre catégorie d’âge (juniors). Nous sommes alors allés voir dans le village voisin, Beauvallon [Drôme], où nous avons trouvé un club de rugby. L’histoire commence comme ça. J’avais 16 ans, je ne venais pas d’une famille très sportive. Mon père regardait la formule 1 à la télé le dimanche après-midi en même temps qu’il faisait la sieste. Comme tout gamin, j’avais essayé plusieurs disciplines, mais je n’avais pas accroché, sans doute parce que j’étais un peu fainéant ou que je n’avais pas envie.

Le rugby vous a-t-il tout de suite séduit ?

J’ai eu le sentiment d’y trouver ma place, tout en me rendant utile à un collectif. J’avais quelques qualités qui ont fait que j’attirais l’attention, mais ce n’était pas mon moteur. Le match du dimanche était un bon prétexte pour se retrouver et faire la fête. L’insouciance de la jeunesse. C’est ce que j’ai aimé, plus que le sport en lui-même. Etre plus fort que les autres ne m’intéressait pas.

Votre intérêt pour le rugby avait-il un lien avec vos difficultés scolaires ?

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