« J’ai cru que toute la maison s’était effondrée » : les Israéliens sous le choc après la riposte iranienne

• L’Iran a lancé de nouvelles attaques ce dimanche contre Israël.
• 13 Israéliens ont été tués et plus de 380 ont été blessés.
• La population israélienne constate douloureusement que le dôme de fer ne peut pas arrêter toutes les frappes.

Israël entame sa troisième nuit consécutive sous le feu iranien. Téhéran a riposté ce dimanche avec des centaines de missiles. Notamment sur Tel-Aviv, où la défense antiaérienne les a interceptés. Mais la nuit dernière, d’autres frappes iraniennes ont bien atteint leurs objectifs. 

L’Iran paiera un prix très lourd pour avoir tué des civils, des femmes et des enfants.

Benyamin Netanyahou

Un quartier résidentiel au sud de la ville a été l’un des plus durement touchés. Pendant de longues heures, au milieu des gravats, les secours ont recherché des victimes et évacué des civils coincés sous les décombres. Les habitants n’avaient jamais connu de tels bombardements. « Je ne voulais pas descendre quand l’alarme a sonné, mais ma mère m’a convaincu. Dès que nous sommes descendus, il y a eu une explosion, j’ai cru que toute la maison s’était effondrée », raconte un habitant dans le reportage ci-dessus. Une mère de famille se dit, elle, « stressée et sous le choc ». « J’ai traversé des périodes difficiles dans ma vie, mais je n’ai jamais vécu quelque chose comme ça », ajoute-t-elle. 

Les images aériennes témoignent de la puissance des frappes. Plusieurs bâtiments ont été entièrement détruits. Le premier ministre israélien s’est rendu sur place cet après-midi. Il a lancé un nouvel avertissement aux dirigeants iraniens. « L’Iran paiera un prix très lourd pour avoir tué des civils, des femmes et des enfants. Nous allons atteindre nos objectifs et ils vont subir nos frappes. Nous leur assènerons un coût fatal, ils ressentiront notre puissance », a-t-il affirmé. 

Depuis maintenant 48 heures, les Israéliens vivent au rythme des sirènes et des salves de missiles. Conséquence aujourd’hui, les axes routiers et les centres-villes étaient presque déserts, comme l’a constaté Nicolas Rouger, le correspondant de TF1-LCI sur place. « À Tel Aviv, au quartier de la Bourse, un des quartiers commerçants les plus importants de la ville, il n’y a personne dans la rue. C’est l’heure de la sortie des bureaux. Seules quelques voitures. La plupart des gens sont restés chez eux, les écoles sont fermées, on veut rester près des abris », détaille-t-il. 

Selon l’armée israélienne, aucun impact n’a été signalé après les tirs de missiles cet après-midi. La plupart d’entre eux auraient été interceptés.