• Le président américain a déclaré jeudi qu’il « essaierait » de se rendre en Égypte pour la signature de l’accord sur Gaza.
  • Son déplacement est prévu pour dimanche pour région.
  • « Nous travaillons sur le timing exact », a également précisé le Républicain.

Un déplacement pour souligner son succès ? Donald Trump a déclaré, jeudi 9 octobre, qu’il « essaierait » de se rendre en Égypte pour la signature de « son » accord de cessez-le-feu et de libération des otages retenus par le Hamas dans la bande de Gaza. Si a précisé qu’il travaillait « sur le timing, le timing exact », le président américain a assuré qu’il irait « en Égypte, où nous (…) allons avoir une signature officielle de l’accord ». « Les otages rentreront lundi ou mardi. Je serai probablement là. J’espère être là. Nous prévoyons de partir dimanche, et j’ai hâte d’y être », a par la suite précisé le Républicain.

Donald Trump a évoqué le sujet à deux occasions, pendant une réunion des conseils des ministres et ensuite en recevant le président finlandais Alexander Stubb. Le dirigeant républicain a indiqué que les autorités israéliennes lui « avaient demandé de parler à la Knesset », le Parlement israélien et ajouté : « J’ai donné mon accord. » « C’est la première fois qu’un président le fait, ce qui rend la chose très intéressante », a-t-il affirmé. Trois présidents américains ont en réalité déjà parlé devant une session plénière de la Knesset, selon le site internet de l’institution : Jimmy Carter en 1979, Bill Clinton en 1994 et George W. Bush en 2008.

Concernant les prochaines phases de son plan en vingt points, qui promet une paix « éternelle » dans la bande de Gaza, Donald Trump a assuré qu’il y aurait « un désarmement » et un « retrait » de troupes, tout en déclarant que la priorité était le retour des derniers otages, qui devrait selon lui survenir « lundi ou mardi ». À ce sujet, le président américain a reconnu que les corps de certains otages seraient « un peu difficiles à trouver ». Il a aussi assuré que « personne ne serait contraint à partir » du territoire palestinien, « c’est même le contraire ». Cette promesse figurait déjà dans la proposition soumise à Israël et au Hamas. 

A.B. avec AFP

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