Devant la commission, le 26 mars, Françoise Gullung a notamment rapporté, comme elle l’a déjà fait dans la presse, cette rencontre dans un couloir avec Elisabeth Bayrou, qui enseignait alors le catéchisme à Bétharram, tandis que, derrière une porte, résonnaient les cris d’un enfant frappé par un adulte. Dès la « fin 1994 ou début 1995 », elle effectue des signalements : elle écrit à François Bayrou, alors ministre de l’éducation nationale et président du conseil général des Pyrénées-Atlantiques, à qui elle dit avoir également parlé de vive voix quelque temps plus tard, adresse un courrier au tribunal, se rend à la gendarmerie, s’adresse à la direction diocésaine, ainsi qu’au médecin de la protection maternelle et infantile. « Le seul qui m’a répondu, c’est l’évêché », résume Françoise Gullung.

Partager
Exit mobile version