• Les habitants de l’archipel de Tokara, au sud du pays, ont subi des centaines de tremblements de terre ces derniers jours, dont certains d’une magnitude de 5,5 sur 9 sur l’échelle de Richter.
  • Chaque année, les îles japonaises enregistrent 18% de l’ensemble des séismes mondiaux.
  • Les autorités redoutent un séisme majeur.

Plus de trois secousses toutes les heures. Les habitants de l’archipel de Tokara, au sud du Japon, sont aux premières loges d’une activité sismique inédite. Depuis le 21 juin, soit moins de deux semaines, les autorités nippones ont enregistré plus de 1.030 séismes dans la région. Les 89 habitants de l’une des douze îles de Tokara ont été contraints d’évacuer leur maison en prévention. Un nouveau violent séisme, de magnitude 5,5 sur l’échelle de Richter, est survenu jeudi 3 avril. Cette secousse a été nettement ressentie, mais aucun dégât majeur n’a été signalé. Aucun risque de tsunami n’a été détecté.

Le Japon est habitué aux tremblements de terre. L’archipel enregistre chaque année près de 1.500 secousses, soit 18% des séismes dans le monde. Toutefois, cette série est particulièrement longue. « Avec la science et la technologie d’aujourd’hui, il n’est pas possible de prédire les tremblements de terre », déplore Ayataka Ebita, directeur de la division d’observation des tremblements de terre et des tsunamis de l’agence météo japonaise JMA, à l’AFP. 

Par ailleurs, le gouvernement japonais redoute un séisme majeur, comme celui de 2011 qui avait fait 18.500 morts et provoqué la catastrophe nucléaire de Fukushima. Le 1er juillet, un nouveau plan actualisé de préparation aux catastrophes a été présenté par l’exécutif qui estime qu’il reste encore beaucoup à faire pour limiter les conséquences d’un éventuel méga-séisme.

Emma ALLAMAND

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