Dans un centre de distribution de la plateforme chinoise d’e-commerce en ligne JD.com, à Pékin, le 11 novembre 2025.

Cette porte-là sera-t-elle enfin la bonne ? Voilà des années que le site JD.com, bien installé comme l’un des acteurs majeurs de l’e-commerce en Chine, cherche la voie pour réussir à développer ses activités en Occident. En proposant de racheter le groupe allemand Ceconomy, propriétaire notamment des magasins d’électronique MediaMarkt et détenteur de près de 22 % de Fnac Darty, ce géant chinois de la vente en ligne va, cette fois, tenter de prendre pied hors de son marché national en s’appuyant notamment sur des enseignes établies de longue date.

Le groupe avait fait une première tentative d’implantation en Europe en 2018, ouvrant des bureaux dans plusieurs pays dont la France, mais s’était heurté à la réalité d’acteurs locaux déjà en place, à commencer par l’américain Amazon. Dans le même temps, Pékin revoyait sa stratégie d’investissement, ordonnant à ses entreprises de cesser les acquisitions à tout-va hors de Chine, jugées parfois trop peu rationnelles et synonymes de fuite de capitaux. Quand, dans la foulée, le gouvernement chinois s’est attaqué aux géants de la tech pour les mettre au pas, comme ce fut le cas en 2020 à l’encontre d’Alibaba, JD.com a fait profil bas. Pourtant, l’ambition de percer à l’étranger ne s’est pas éteinte. En témoignent les récentes discussions avec le géant britannique de la distribution Sainsbury’s pour lui racheter le site de vente en ligne Argos, mais les négociations ont capoté mi-septembre.

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