Mardi soir, avant l’entrée en vigueur de nouveaux droits de douane contre près de 60 partenaires commerciaux, Donald Trump a moqué les pays qui souhaitent négocier avec lui.
Devant un parterre d’élus républicains, il a défendu coûte que coûte sa politique économique malgré la panique qu’elle provoque sur les marchés financiers.

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Le second mandat de Donald Trump

Depuis 6H ce matin, le président des États-Unis impose à des dizaines de partenaires commerciaux une nouvelle salve de droits de douane à l’importation, dont un taux monumental de plus de 100% à la Chine. Peu avant le lancement de cette nouvelle surtaxe, Donald Trump n’a pas pu s’empêcher de faire ce qu’il fait le mieux : moquer et insulter. Lors d’un dîner avec des caciques du Parti républicain mardi soir, le 47ᵉ président des États-Unis a rallié les pays qui veulent négocier avec lui les surtaxes astronomiques qu’il a imposé.

« Ces pays nous appellent, ils me lèchent le cul. Ils meurent d’envie de passer un accord », lance-t-il devant un public hilare. Il poursuit en imitant les chefs d’État et de gouvernement qui le contactent : « S’il vous plaît, s’il vous plaît Monsieur, passons un accord, je ferai n’importe quoi. Je ferai n’importe quoi Monsieur… ».

À l’exception des 104% contre la Chine, la nouvelle surtaxe américaine (nouvelle fenêtre) mise en place à 6H (heure française) frappe quelque 60 partenaires commerciaux avec un taux allant de 11% à 50%, comme l’UE à 20% ou le Vietnam à 46%. Face à la panique boursière, Donald Trump se veut pourtant rassurant. Il a promis mardi soir « des accords sur mesure, pas du prêt-à-porter, mais de la haute couture », d’abord avec les alliés militaires de l’Amérique, Japon et Corée du Sud en tête.

Antoine LLORCA avec AFP

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