Après deux années de crise, le secteur immobilier reprend des couleurs, avec notamment le retour des primo-accédants.
Avec la baisse des taux d’intérêt et les opérations de séduction des banques, ces jeunes couples en profitent pour saisir une opportunité.
Exemple à Toulouse où s’est rendu le JT de TF1.
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Investir dans l’immobilier
C’était le rêve de sa vie. Après des mois de recherches infructueuses, Noémie Raclin peut enfin acheter son premier appartement. Elle vient d’obtenir l’accord de sa banque pour un prêt de 170.000 euros, à condition de verser un apport de 13.000 euros. « Être propriétaire avant 30 ans, c’était mon petit challenge. J’en avais marre de sortir un loyer, de jeter de l’argent par la fenêtre. Donc même si c’est un investissement sur du long-terme, je tiens vraiment à être propriétaire », affirme-t-elle dans le reportage en tête de cet article.
Comme les taux sont redescendus, ça m’a permis de gagner une chambre tout simplement
Comme les taux sont redescendus, ça m’a permis de gagner une chambre tout simplement
Maxime Aubertin, primo-accédant
Comme elle, de nombreux primo-accédants reviennent sur le marché. Selon le courtier MeilleurTaux.com, l’an passé, ils représentaient la moitié de leurs dossiers contre 70% cette année. « Ces dernières semaines, je pense qu’on a un regain au niveau des primo-accédants puisque dernièrement, c’était quand même beaucoup de profils ‘second achat’ ou même ‘paiement comptant’. Et depuis deux, trois mois, je n’ai que des primo-accédants », constate Valentin Brulé-Hudreaux, mandataire immobilier, réseau IAD France.
Comment expliquer leur retour après des mois de paralysie ? Tout d’abord, les prix de l’immobilier ont sensiblement baissé dans certaines villes, comme Toulouse. Les taux d’intérêts ont, eux aussi, diminué. Pour un crédit immobilier de 25 ans, il est en moyenne de 3,7% contre 4,3% à la même période l’année dernière. Maxime Aubertin vient d’acheter son premier appartement, un T3 à 150.000 euros. Un logement plus grand que ce qu’il espérait. « Le T3 était inenvisageable, ça, c’est certain. Mais comme les taux sont redescendus, ça m’a permis de gagner une chambre tout simplement », résume-t-il.
Maxime a aussi bénéficié d’une offre primo-accédant, car depuis quelques mois, les banques tentent à nouveau de séduire les jeunes. « Il existe de nombreuses aides qui aujourd’hui, avec des taux à 3% ou 3,5%, permettent finalement d’arriver à descendre le taux moyen du crédit et à le payer moins cher », explique Philippe Fourcade, courtier chez Cafpi. Des offres parfois cumulables avec le prêt à taux zéro. Le gouvernement souhaite désormais l’étendre à l’ensemble du territoire.