• Véronique Sanson était l’invitée d’Audrey Crespo-Mara dans « Sept à Huit » ce dimanche.
  • Elle s’est exprimée pour la première fois sur l’affaire Palmade et elle n’est pas tendre avec son ex-mari.
  • « Je ne l’ai pas condamné avant parce que je n’avais pas envie de dire publiquement que ce qu’il avait fait était épouvantable », a-t-elle confié.

Suivez la couverture complète

Sept à huit

C’est une des grandes stars les plus discrètes de la chanson française. Avant de partir sur les routes pour sa tournée « J’ai eu envie de vous revoir » du 10 octobre au 19 décembre, Véronique Sanson s’est confiée à Audrey Crespo-Mara dans « Sept à Huit » ce dimanche. L’artiste de 76 ans a évoqué sa vie faite de passions et d’excès. « Être excessive, c’est aller au bout des choses sans savoir là où ça nous mènera », explique Véronique Sanson dans la vidéo en tête de cet article, replay du « portrait de la semaine » (à retrouver également sur TF1+ (nouvelle fenêtre)).

Excessive, elle l’a aussi été en amour. « La passion c’est merveilleux. Quand ça vous arrive, c’est un cadeau du ciel », assure celle qui a été la compagne de Michel Berger qu’elle quittera de façon particulière. « Je lui avais dit que j’allais chercher des cigarettes et des allumettes. Je m’en veux beaucoup parce que ça ne se fait pas, ce n’était pas bien de ma part », admet la chanteuse, celle qui tombe ensuite dans les bras du musicien, Stephen Stills. 

Michel Berger, son plus grand regret

Elle l’aime malgré ses excès, son addiction à la cocaïne et sa violence qui le pousse à lui planter un couteau dans la main. « Et dans le dos aussi », se souvient-elle. Père de son fils Christopher, il lui fera vivre un enfer en la privant durant deux ans de voir le petit garçon. Elle mènera une bataille acharnée pour la garde de son fils. 

Avoir quitté le trop tranquille Michel Berger restera d’ailleurs l’un des plus grands regrets de sa vie. « On a passé notre vie à s’écrire des chansons, c’est le plus grand regret de ma vie ». Elle aimera également passionnément un autre homme : Pierre Palmade. « Je l’ai aimé en sachant qu’il aimait les hommes (…). Tout le monde s’est moqué de nous quand on s’est mariés. Mais on s’aimait », assure-t-elle. 

Quand il a été condamné à de la prison, je me suis dit : ‘C’est bien fait pour lui’

Véronique Sanson

Après le tragique accident qu’il a provoqué il y a deux ans et demi, elle ne l’a pas tout de suite condamné. « Je ne l’ai pas condamné parce que je n’avais pas envie de dire publiquement que ce qu’il avait fait était épouvantable. C’est un autre monde. Quand il a été condamné à de la prison, je me suis dit : ‘C’est bien fait pour lui’. Je trouve qu’il aurait pu avoir plus de condamnation quand même. (…) Tout ça pour une dose de je ne sais pas quoi, c’est atroce », s’emporte Véronique Sanson.

En février 2023, Pierre Palmade avait provoqué un accident de voiture alors qu’il était sous l’emprise de stupéfiants, faisant trois blessés graves : un homme, son fils de 6 ans et sa belle-sœur enceinte de six mois qui a perdu son bébé. 

Je traverse parfois des moments très violents, ce sont des tempêtes, des cyclones, des ouragans

Véronique Sanson

La sœur de Véronique Sanson dit que la chanteuse a échappé à 10.000 morts. La première fois elle avait 15 ans. Une méningite foudroyante l’a placée entre la vie et la mort. Elle reçoit même l’extrême onction. Au bout de cinq jours, elle ressort du coma. Selon sa sœur, cela lui a donné envie de vivre encore plus fort et de devenir rebelle. « Adolescente, j’organisais des mutineries ! », s’amuse Véronique Sanson. 

Excessive en tout, elle l’a aussi été dans la mélancolie. « J’ai fait des dépressions nerveuses. On me disait que c’était des dépressions mélancoliques, la pire des dépressions. La mélancolie, c’est quelque chose de très puissant. Moi, je traverse parfois des moments très violents, ce sont des tempêtes, des cyclones, des ouragans. Dans ces cas-là je m’isole », admet-elle. 

Son meilleur remède ? La scène qu’elle s’apprête à retrouver. « Je vais beaucoup mieux qu’il y a 15 jours ! Quand vous êtes sur scène, il y a les gens, le public. Et moi j’ai un public absolument extraordinaire que j’aime intensément », assure Véronique Sanson qui ne pense pas à tirer sa révérence. « Moi je m’en irai quand on va me virer. Quelques fois je me dis que je devrais arrêter parce que je suis vieille comme les ponts », s’amuse celle qui redoute juste le jour où son corps lui dira stop. 

« J’ai de l’arthrose dans les mains, de l’arthrite, ça me fait mal quand je joue du piano. (…) Mais je ne baisse jamais les bras et je ne les baisserai pas là. Sauf si physiquement je m’écroule. Charles Trenet et Aznavour ont bien chanté jusqu’à 80 ans. Pourquoi pas moi ? En plus les femmes vivent plus longtemps ! »

Rania HOBALLAH

Partager
Exit mobile version