Jessica Morgan, directrice de la Dia Art Foundation et commissaire de l’exposition « Minimal ».

Directrice de la Dia Art Foundation de New York, haut lieu de l’art minimal, Jessica Morgan y défend une vision nouvelle de cette esthétique. Elle s’en est nourrie pour orchestrer l’exposition « Minimal » de la Bourse de commerce, dont elle est la commissaire.

Vous développez une approche radicalement nouvelle de l’art minimal. Comment la définiriez-vous ?

On a trop longtemps simplifié l’art de ces années 1960-1970, il est temps de le regarder de façon moins rigide et plus complexe. Si l’on analyse les expositions de ces années-là, se révèle une situation beaucoup plus diverse que celle qui a été restreinte par l’histoire de l’art. Première chose qu’il est essentiel de rappeler : aucun des artistes étiquetés comme minimalistes n’a jamais accepté ce terme.

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