La cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques de Paris a été un « échec massif », a estimé la Russie ce samedi au lendemain de l’événement qui a pourtant suscité un grand enthousiasme.
La porte-parole de la diplomatie russe a notamment déploré que les organisateurs n’aient « prévu ni dispersion des nuages, ni auvents » pour cette cérémonie en plein air.

L’exclusion de la Russie aux JO est-elle la raison des critiques formulées par la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova, samedi 27 juillet ? Sur Telegram, elle a pointé du doigt ce qu’elle considère être de nombreux dysfonctionnements lors de cette cérémonie et en amont des Jeux. Elle a notamment évoqué « l’effondrement des transports » après des sabotages sur le réseau ferré français et les « spectateurs restés assis sous une pluie battante pendant des heures » alors que les organisateurs « n’avaient prévu ni dispersion des nuages, ni auvents » pour cette cérémonie en plein air.

Elle a aussi critiqué Paris, dont le centre-ville a été « transformé en ghetto » et qui est « inondée par les rats », ou encore le fait que la torche olympique a été portée par « le rappeur toxicomane Snoop Dogg« , ainsi que d’autres problèmes. Maria Zakharova a aussi fustigé la « parodie LGBT de la Cène », un « sujet sacré pour les chrétiens », avec des « apôtres représentés par des travestis ».

Cette dernière critique a aussi été formulée par l’influente Eglise orthodoxe russe, qui s’est indignée en évoquant un « suicide historique et culturel » dans « l’une des capitales chrétiennes de la civilisation européenne ».

Des critiques similaires ont été formulées par le Premier ministre hongrois Viktor Orban, qui a vu dans la cérémonie d’ouverture l’incarnation du « vide » occidental. « Ils se sont délestés petit à petit des liens métaphysiques, avec Dieu, la patrie et la famille », a-t-il déclaré, ce qui a débouché sur « l’absence de morale publique, comme vous avez pu le constater si vous avez regardé la cérémonie d’ouverture des JO hier », a-t-il commenté à l’occasion de l’université d’été de Baile Tusnad en Roumanie.


J.F. avec AFP

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