Les Jeux olympiques se dérouleront du 26 juillet au 11 août dans la capitale française.
À quelques semaines du coup d’envoi, les aéroports parisiens testent leur capacité d’accueil.
Le 12 août, ils prévoient un pic de fréquentation historique.

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Jeux Olympiques de Paris 2024

Les Jeux olympiques n’ont pas encore commencé. Et pourtant à Roissy, on prépare déjà le retour des athlètes. Ce jeudi 29 juin, c’est la répétition générale. Cent-cinquante employés de l’aéroport se glissent dans la peau des champions. Et pour cause : le 12 août, au lendemain de la compétition, Roissy attend un pic de fréquentation historique. 

« Nous avons deux défis : on va avoir 200.000 passagers dans nos terminaux et 5.000 athlètes. L’enjeu sera de s’assurer de la qualité de service et du bon fonctionnement de l’aéroport pour toutes ces populations-là », explique Juliette Bonet, la cheffe de préparation opérationnelle des Jeux olympiques pour les aéroports de Paris (ADP), comme on peut le voir dans le reportage TF1 en tête de l’article.

Les athlètes seront séparés des autres passagers

Les athlètes seront donc séparés des autres passagers. Un contrôle de sécurité leur sera dédiée tout comme le passage aux frontières fluidifié. Leur accueil se fera dans une salle d’embarquement dédiée qui se trouve dans un terminal de secours de l’aéroport. « Sa force est d’être loin des terminaux principaux de Paris Charles de Gaulle, dans une zone isolée, donc facile à sécuriser », confirme Renaud Duplay, directeur général adjoint ADP. 

L’autre enjeu pour les aéroports parisiens sera également la gestion des bagages hors normes des athlètes. Des équipements encombrants comme les perches qui peuvent mesurer plus de 5 mètres, les vélos de compétition, les canoés ou encore les fauteuils roulants des Jeux paralympiques. Tous les bagages seront donc enregistrés au village olympique, et acheminés sous de gigantesques tentes, dressés à proximité du tarmac.

Les bagages hors normes : un vrai enjeu

« On a 17.000 bagages hors format alors que d’habitude sur une plate-forme comme Charles de Gaulle, on en traite peut-être un millier sur des journées de pic d’été », explique Sébastien Malaussène, chef de projet enregistrement bagages JO pour ADP. « Il a donc fallu créer dix lignes de contrôle supplémentaires adaptées aux bagages des athlètes, mais aussi privilégier au maximum les opérations manuelles pour ne pas revivre le cauchemar de l’été dernier à Orly ».

Une chose est sûre : les aéroports parisiens n’ont pas le droit à l’erreur. Avec les JO, ils jouent gros : ils seront la première et la dernière image que garderont de la France les athlètes mais aussi les spectateurs venus du monde entier.


La rédaction de TF1info | Reportage TF1 : Julien Roux, Jean-François Drouillet, Sophie Vignon

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