Le président du Comité olympique hellénique, Spyros Capralos, et Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des JO 2024, tiennent la flamme olympique, le 26 avril 2024 au stade panathénaïque à Athènes, en Grèce.

Le relais a été passé. La flamme des Jeux olympiques de Paris 2024, allumée le 16 avril à Olympie, a été remise vendredi 26 avril par la Grèce à Tony Estanguet, président du comité d’organisation, lors d’une cérémonie au stade panathénaïque d’Athènes. Avant cela, la flamme avait effectué en matinée une étape au lieu emblématique de Marathon, à quelque 42 kilomètres d’Athènes, après avoir parcouru depuis son allumage 5 000 kilomètres à travers la Grèce, relayée par 600 personnes sur des îles et des sites archéologiques, dont le rocher de l’Acropole d’Athènes.

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La flamme doit désormais embarquer samedi à bord du trois-mâts Belem pour rejoindre Marseille le 8 mai, où elle commencera son voyage à travers la France. A cette occasion, Tony Estanguet a annoncé que le nageur Florent Manaudou serait le premier porteur de la flamme à son arrivée dans la cité phocéenne.

La flamme sera sous haute sécurité pour son arrivée à Marseille, avec 6 000 membres des forces de l’ordre mobilisés. Du fort militaire Ganteaume, surplombant le Vieux-Port, par lequel la flamme transitera, le ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, a présenté un dispositif qui, selon lui, « n’a jamais existé » dans la deuxième ville de France. De fait, en comptant les agents dépendant de la mairie (marins-pompiers, personnels de sécurité, policiers municipaux…), les effectifs atteindront 8 500 personnes et dépasseront donc ceux déployés en septembre 2023 pour la visite du pape François − un dispositif qui avait alors été qualifié d’« hors normes » et d’« exceptionnel ».

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Arrivée de la flamme à Marseille au milieu d’un millier de bateaux

A 12 jours d’un événement qui se veut « sécurisé mais populaire », selon les termes du ministre, six unités de forces mobiles sont déjà déployées dans la ville pour une sécurisation qui va « monter en puissance » jusqu’à l’arrivée de la flamme, à bord du trois-mâts Belem, vers 19 h 45, mercredi 8 mai. L’objectif étant de rendre le quartier du Vieux-Port complètement « étanche », avec la mobilisation notamment de policiers du RAID, de démineurs, de brigades nautiques ou un dispositif antidrones. De nombreux policiers en civil seront également dans la foule, qui pourra atteindre 150 000 personnes, selon les estimations. Ces spectateurs auront à se soumettre à une palpation, et les 4 000 bateaux amarrés au Vieux-Port seront tous déminés.

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Avant son entrée, le Belem paradera dans toute la rade de Marseille, entouré d’une flottille de 1 024 bateaux. Ces bateaux inscrits pour accompagner le célèbre voilier auront tous été inspectés et « déminés », les accès à la mer seront « barriérés » et les plages ultra surveillées, a aussi insisté le ministre. Si la corniche marseillaise ne sera pas piétonne, comme initialement envisagé, une partie sera « sécurisée » afin que « chacun puisse voir la flamme du mieux possible », a promis le maire divers gauche, Benoît Payan. Pour l’hypothèse où le vent serait supérieur à 25 nœuds et empêcherait l’entrée du Belem dans le Vieux-Port, M. Darmanin a assuré qu’il y aurait « une alternative ».

Puis, le 9 mai, la flamme commencera son parcours en France par une déambulation dans Marseille, qui débutera par la basilique Notre-Dame de la Garde pour passer par la cité de la Castellane, le quartier natal de Zinédine Zidane, et finir par l’emblématique Stade-Vélodrome. Elle traversera ensuite le pays, via les Antilles et la Polynésie française, et arrivera à Paris le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux, le 26 juillet. Les JO se tiendront jusqu’au 11 août, dans un climat international tendu marqué notamment par les conflits en Ukraine et au Proche-Orient.

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Le Monde avec AFP

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