Basile Boli, légende du football marseillais, et Colette Cataldo, supportrice historique de l’OM, le 9 mai 2024, à Marseille, lors du relais de la flamme olympique.

Le relais de la flamme olympique a débuté, jeudi 9 mai, à Marseille, à l’emblématique basilique Notre-Dame-de-la-Garde, où Basile Boli, légende du football marseillais, a été le premier à porter la torche, qui arrivera à Paris pour les Jeux, qui auront lieu du 26 juillet au 11 août.

L’ex-international français – seul buteur lors de la victoire de l’Olympique de Marseille (OM) en finale de la Coupe d’Europe des clubs champions 1993 – a lancé le relais sous la célèbre statue dorée de la Bonne Mère, qui veille sur la deuxième ville de France.

Vêtu de blanc, comme tous les porteurs, il a ensuite passé le relais, sous un grand ciel bleu, en donnant le « baiser de la torche » à Colette Cataldo, 83 ans, supportrice historique de l’OM, qui a chanté Allumer le feu, de Johnny Hallyday.

« Voilà, ça fait battre le cœur et c’est fantastique. C’est la flamme olympique, c’est le symbole du sport, du vivre-ensemble, de tout ce qu’on peut espérer dans le monde », a commenté Basile Boli. « Attention, ça va passer très vite, votre relais, profitez-en ! », leur avait dit auparavant Tony Estanguet, président du Comité d’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.

« On va chaque jour délivrer ces moments de fête »

« Le départ, c’est important dans le sport, a-t-il ajouté. On a pris un bon départ… maintenant, c’est parti ! On va chaque jour délivrer ces moments de fête, d’émotions. » Dix mille relayeurs se succéderont dans quatre cents villes de France jusqu’à la cérémonie d’ouverture, le 26 juillet.

Plusieurs dizaines de personnes étaient montées sur la colline pour assister à ce moment particulier et le cardinal Jean-Marc Aveline, archevêque de Marseille, était présent en tenue d’apparat.

« Ça fait un petit réveil musculaire, mais comme les JO en France, c’est une fois tous les cent ans, ça valait le coup », dit en souriant Julie Landon, 36 ans, venue à pied d’un autre quartier de Marseille. « Ça ne dure que quelques secondes le passage, comme pour le tour de France, mais c’est pas grave, je voulais participer. »

La flamme doit poursuivre son chemin en contrebas, où l’attendent des centaines de personnes, dont beaucoup sont postées aussi aux fenêtres des immeubles. Marseille et Paris sont les deux seules villes traversées une journée entière par le relais.

Le premier chaudron olympique a été embrasé mercredi soir sur le Vieux-Port par le rappeur marseillais Jul, devant 150 000 personnes, après une grandiose parade maritime sur la mer Méditerranée.

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Le Monde avec AFP

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