
Val d’Isère est en passe de remporter le match qui l’oppose à Méribel pour figurer au côté de Courchevel, comme collectivité hôte des épreuves de ski alpin pour les Jeux olympiques d’hiver 2030 dans les Alpes françaises. C’est ce qui ressort, lundi 21 juillet, du conseil d’administration du Comité d’organisation (Cojop) au cours duquel son président, l’ancien skieur acrobatique Edgar Grospiron, a dévoilé les grandes lignes de la carte des sites olympiques.
Dans ce « schéma préférentiel », le Cojop et les parties prenantes des Jeux (l’Etat, les deux régions hôtes – Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d’Azur – ainsi que les comités olympique et paralympique français) affirment vouloir intégrer la station savoyarde « pour sublimer les épreuves de ski alpin » ; et affirment réfléchir à des solutions de repli « dans le cas où Méribel renoncerait à l’organisation des épreuves des Jeux paralympiques ».
Le retour de Val d’Isère, qui doit encore être officialisé, est le dernier épisode d’un feuilleton à rebondissements. Exclue de la carte des sites lors de l’attribution des Jeux d’hiver 2030 aux Alpes françaises le 24 juillet 2024, la station chère à Jean-Claude Killy et Michel Barnier était depuis revenue dans le jeu grâce au lobbying intense des deux anciens hommes forts d’Albertville-1992.
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