Le communiqué est tombé dans la matinée du jeudi 27 novembre : la Fédération internationale de judo (IJF) y annonce la réintégration totale de la Russie dans ses compétitions, dès le Grand Slam d’Abu Dhabi 2025… organisé vendredi – et jusqu’au 30 novembre.

Cette mesure implique que les judokas engagés dans l’émirat pourront concourir « de nouveau sous leur drapeau national, avec leur hymne et leurs emblèmes respectifs ». La Fédération russe s’est réjouie de « cette décision historique », par la voix de son président Sergueï Soloveïtchik.

A la suite de l’invasion à grande échelle de l’Ukraine par les troupes du Kremlin, fin février 2022, les combattants du pays avaient d’abord été autorisés à s’aligner sous bannière neutre, jusqu’en septembre, avant que l’IJF ne prononce une interdiction totale conformément aux recommandations du Comité international olympique (CIO).

Mais en mars 2023, le CIO avait assoupli sa position et, le mois suivant, celle-ci permettait aux judokas russes de prendre à nouveau part aux tournois, sous bannière neutre et sous strictes conditions de neutralité ; le pays restait cependant exclu des épreuves par équipes.

La réintégration totale avait déjà été prononcée pour les combattants biélorusses – soumis eux aussi, un temps, à des restrictions en raison du soutien apporté par Minsk à Moscou lors de l’offensive contre l’Ukraine.

« La Russie a toujours été une nation de premier plan dans le monde du judo, et son retour complet devrait enrichir la compétition à tous les niveaux tout en respectant les principes d’équité, d’inclusion et de respect », affirme l’IJF dans son communiqué.

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