L’inquiétude grandit cinq jours après la disparition d’un couple d’Espagnols dans les Pyrénées ariégeoises.
Ils sont partis d’un parking sur lequel les secours ont retrouvé leur voiture ensevelie sous la neige.
La neige abondante complique les recherches, qui devaient reprendre ce jeudi.
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Le 20H
Alors que le jour décline sur les Pyrénées ariégeoises, l’un des hélicoptères de gendarmerie part pour une dernière mission de reconnaissance. Comme on le voit dans le reportage du 20H en tête de cet article, c’est une course contre-la-montre pour retrouver un couple d’Espagnols disparus dimanche 8 décembre.
Âges d’une cinquantaine d’années, ils sont tous deux passionnés de montagne et habitués des randonnées. Samedi matin, ils sont partis d’un parking sur lequel les secours ont retrouvé leur voiture ensevelie sous la neige. Ils sont passés par un refuge et avaient l’intention de gravir le pic du Rulhe, mais leurs portables ont cessé d’émettre avant cette étape.
On ne peut pas mettre n’importe qui sur le terrain parce qu’on prendrait des risques inconsidérés
On ne peut pas mettre n’importe qui sur le terrain parce qu’on prendrait des risques inconsidérés
Lieutenant Jean-Marc Galin, du peloton de gendarmerie de haute montagne en Ariège
« On a un dernier signal à 2400 mètres à partir de cette zone-là, c’est de la haute montagne, c’est très escarpé, on n’a plus du tout de nouvelles du couple« , détaille le lieutenant Jean-Marc Galin, du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) en Ariège.
Depuis quatre jours, tout l’effectif du PGHM d’Ariège est mobilisé avec l’appui des gendarmes andorrans. Mais la zone de recherche est vaste, escarpée, le tout dans des conditions extrêmement difficiles. « C’est-à-dire que par cet endroit, il doit y avoir deux mètres ou deux mètres cinquante de neige et on est l’hiver avec des températures très froides, un terrain avalancheux, c’est vraiment difficile. On ne peut pas mettre n’importe qui sur le terrain parce qu’on prendrait des risques inconsidérés« , prévient le gendarme.
Les proches sont venus de Catalogne, ils assurent que le couple savait dans quoi il s’engageait. « Il fait de l’escalade, il fait des promenades, il a des amis ici guides de montagne. Ils sont peut-être tombés, peut-être blessés, perdus, désorientés« , avance Borja Lopez, beau-frère de la disparue.
Les recherches devaient reprendre ce jeudi.
