Le concert donné par les Berliner Philharmoniker dirigés par Kirill Petrenko, dans la grande salle Pierre-Boulez de la Philharmonie de Paris, le 5 septembre 2025.

Ouverture de saison en beauté pour la Philharmonie de Paris qui programme un festival symphonique, condensé mais flamboyant, intitulé Les Prem’s. L’allusion aux populaires BBC Proms londoniens, manifestation estivale qui réunit chaque année au Royal Albert Hall un public festif et nombreux, est poussée jusqu’à délester la grande salle Pierre-Boulez d’une dizaine de ses premiers rangs, offrant ainsi aux spectateurs, comme à Londres, quelque 700 places debout au prix de 15 euros. Après deux soirs avec le chef letton, Andris Nelsons, à la tête de son Orchestre du Gewandhaus de Leipzig, c’est au tour de l’Orchestre philharmonique de Berlin de se produire vendredi 5 septembre sous la baguette de son directeur musical et artistique, le Russo-Autrichien, Kirill Petrenko.

Une personnalité relativement mystérieuse que ce natif d’Omsk, en Sibérie, formé en Autriche, dont la carrière a débuté dans la fosse de l’Opéra de Meiningen puis au Komische Oper de Berlin avant la très réputée scène du Bayerische Staatsoper de Munich (2013-2020), d’où il a rejoint la prestigieuse phalange berlinoise, succédant ainsi à sir Simon Rattle en 2019. Contrairement à son charismatique prédécesseur, le maestro de 53 ans s’est d’emblée signalé par une discrétion médiatique confinant à l’extravagance à l’heure des réseaux sociaux, mais qui pare le petit homme d’une aura singulière.

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