David Clarinval, vice-premier ministre et ministre de l’économie et du travail belge, lors d’une réunion du gouvernement fédéral, à Bruxelles, le 1er septembre 2025. Les ministres discuteront de la situation humanitaire dans la bande de Gaza et des attaques israéliennes.

Le gouvernement belge a décidé, dans la nuit du lundi 1er au mardi 2 septembre, d’approuver le principe d’une reconnaissance d’un Etat de Palestine. A l’issue de plusieurs rounds de débats, la coalition de cinq partis dirigée par le nationaliste flamand Bart De Wever, très divisée à propos de la situation au Proche-Orient, a ainsi évité une crise politique. Trois formations centristes et de gauche exigeaient que le pays appuie l’initiative conjointe de la France et de l’Arabie saoudite, tandis que les nationalistes flamands et les libéraux francophones s’y opposaient.

Le compromis obtenu après de très longues discussions ménage ces deux visions antagonistes. Maxime Prévot, le ministre centriste des affaires étrangères, réclamait un engagement clair de la diplomatie belge en faveur de la reconnaissance de la Palestine, une décision que M. De Wever jugeait, en revanche, « inutile et contre-productive » le 26 août encore. Lundi soir, pour marquer l’ordre de ses priorités, il a d’ailleurs interrompu les discussions sur Gaza pour se rendre à une réunion du patronat flamand, estimant qu’une crise gouvernementale sur une telle question aurait été « incompréhensible ».

Il vous reste 75.93% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version