Quand le mercure grimpe, l’activité économique décroît. Ce phénomène, que tout un chacun peut observer empiriquement, n’a pas échappé aux économistes. Selon les calculs d’Allianz Trade, la vague de chaleur qui frappe actuellement l’Europe aura un impact non négligeable sur la croissance. Le produit intérieur brut (PIB) du continent pourrait abandonner 0,5 point en 2025 sur l’autel de la canicule, estime Ludovic Subran, chef économiste de l’assureur, dans une note publiée mardi 1er juillet.

Le tribut diffère selon la situation géographique et le climat de chaque pays européen. L’Allemagne, moins exposée aux chaleurs que le sud de l’Europe, serait peu touchée (− 0,1 point de PIB). A l’inverse, l’Espagne, qui connaît, en ces premiers jours de juillet, des records historiques, verrait sa croissance amputée de 1,4 point. L’Italie, où la canicule sévit aussi, perdrait 1,2 point de croissance et la Grèce, plus adaptée aux températures élevées, 1,1 point seulement.

La France, malgré les 38 °C enregistrés mardi dans la capitale – et parfois plus de 40 °C dans la partie méridionale du pays – se situe dans une position intermédiaire : 0,3 point de PIB menace de s’évaporer dans la touffeur ambiante, soit un peu moins de la moitié de la croissance espérée par le gouvernement (+ 0,7 %).

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