La mission de la coalition internationale menée par les États-Unis contre l’État islamique (EI) en Irak prendra fin en septembre 2025.
Une transition qui se fera en deux phases.

La mission de la coalition internationale en Irak menée par les États-Unis contre le groupe djihadiste Daech, connu également sous le nom de l’État islamique (EI) prendra fin d’ici un an, ont annoncé Washington et Bagdad vendredi. L’annonce tombe après des mois de discussions entre les États-Unis et l’Irak sur l’avenir de la coalition, créée en 2014. L’alliance comprend des effectifs de plusieurs pays, notamment la France ou la Grande-Bretagne, combattant Daech en Irak et en Syrie. 

La mission de la coalition en Irak se terminera « au plus tard fin septembre 2025 », selon une déclaration conjointe de l’Irak et des États-Unis. Les deux parties se sont mises d’accord sur un « plan de transition en deux phases », a fait savoir un responsable américain.

Une transition en deux phases

La première durera jusqu’à fin septembre 2025 et impliquera la « fin de la présence des forces de la coalition dans certaines parties de l’Irak ». La coalition internationale continuera toutefois ses opérations en Syrie. « La deuxième phase, entre septembre 2025 et septembre 2026, concerne le Kurdistan » irakien, région autonome dans le nord du pays, avait déclaré début septembre le ministre irakien de la Défense Thabet al-Abbassi.

Le communiqué ne détaille pas ce qu’il adviendra des troupes américaines déployées en Irak, environ 2500 militaires. « Nous n’allons pas parler de nos plans concernant l’emplacement de bases spécifiques ou du nombre de militaires », a déclaré un responsable de la défense américaine. « On a été et on continuera d’être en contact avec le gouvernement irakien sur la manière dont nos relations bilatérales évolueront. »

L’Irak a proclamé sa « victoire » contre l’EI fin 2017, mais des cellules djihadistes restent actives dans le pays et continuent d’attaquer sporadiquement les effectifs de l’armée et de la police, particulièrement dans les zones rurales et reculées, hors des grandes villes.

Pour justifier le retrait de la coalition, Bagdad assure que ses forces de sécurité sont désormais capables de mener seules la bataille contre l’EI, estimant que le groupe djihadiste est désormais affaibli et ne représente plus la même menace qu’auparavant.


Antoine LLORCA avec l’AFP

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