• Dans « Bonjour ! La Matinale TF1 », Anicet Mbida présente une innovation qui fera plaisir aux adeptes de surf.
  • Il s’agit d’une combinaison spéciale qui protège des requins.
  • C’est une université australienne qui a développé un tissu ultra-résistant qui résiste aux morsures de l’animal.

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Bonjour ! La Matinale TF1

Même si certaines espèces sont menacées d’extinction, le nombre d’attaques de requin dans le monde a augmenté au cours des dernières années. Selon le bilan annuel de l’International Shark Attack File (Isaf), publié en février 2024, on recense 69 morsures « non provoquées » – terme utilisé pour désigner les situations pendant lesquelles l’humain s’est approché intentionnellement du squale – de requin en 2023 dans le monde, contre 63 en 2022. La banque de données de l’Université de Floride (États-Unis). Comme l’explique la banque de données de l’Université de Floride (États-Unis) dans son communiqué, ces attaques ont principalement eu lieu aux États-Unis et en Australie, où le surf est une pratique très courante.

Un nouveau tissu pour être protégé contre les attaques de requin ?

Malheureusement pour les surfeurs australiens, les attaques de requin ne sont pas si rares. C’est la raison pour laquelle l’Université Flinders, en Australie, a travaillé sur un projet hors du commun. Pour augmenter les chances de survie en cas d’attaque, les chercheurs ont développé un tissu ultra-résistant à porter lors des baignades en mer. « Ça a l’air très efficace parce qu’on l’a testé en pleine mer avec un requin blanc de quatre mètres et malgré ses trois rangées de dents, le tissu qui sert à faire la combinaison n’a pas été percé », assure Anicet Mbida dans « Bonjour ! La Matinale TF1 ». Lors des précédents tests, qui ont été réalisés avec des combinaisons en néoprène, le tissu avait été complètement déchiré par les dents des requins.

Attaque de requin : des combinaisons anti-coupures

Même si le tissu développé par les chercheurs de l’Université Flinders semble très efficace, il ne s’agit pas d’une assurance tous risques. « Ça ne donne pas un totem d’immunité, ça va simplement protéger des morsures mortelles parce qu’on le rappelle, la pression d’une mâchoire de requin peut même dépasser les 200 kg au centimètre carré. Donc en clair, ça vous brise complètement les os », rappelle Anicet Mbida. La mission principale de ce tissu est d’empêcher ou de limiter les coupures profondes provoquées par les dents de requins, qui peuvent entraîner des hémorragies importantes. « Il y a moins de chances que ça arrive », poursuit notre chroniqueur, ajoutant que les nouvelles combinaisons étaient suffisamment souples et flexibles pour nager facilement.

Tanguy JAILLANT | Chronique : Anicet Mbida

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