
La ligne n’est pas coupée entre négociateurs européens et américains. Le « deal » auquel sont parvenus la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et le chef d’Etat américain, Donald Trump, a ouvert une nouvelle phase de discussions qui doit aboutir à la publication d’une déclaration conjointe. Ce document, sans valeur juridique, doit retranscrire les paramètres sur lesquels les deux dirigeants se sont entendus à titre informel, dans le complexe de golf de Turnberry, propriété du président américain, sur la côte ouest de l’Ecosse, le 27 juillet.
« Le texte est pratiquement prêt, nous attendons maintenant que nos collègues américains reviennent pour confirmer les derniers détails », relate un haut fonctionnaire européen. Car, dit-il, « le tango se danse à deux ». Il n’empêche : Donald Trump a commencé à mettre en œuvre sa part du « deal » en signant, le 31 juillet, un décret instaurant le nouveau régime de droits de douane, dont les 15 % exigés pour les importations en provenance de l’Union européenne.
Mais cet « executive order », qui doit s’appliquer à partir du 7 août, ne résout pas tout. Il ne vaut que pour les droits de douane prétendument « réciproques », auxquels les voitures et leurs pièces détachées ne sont pas soumises. L’industrie automobile est donc toujours astreinte à des taxes de 27,5 % à l’exportation vers les Etats-Unis. « Nous nous attendons à ce que le changement se fasse très prochainement », rapporte le fonctionnaire cité plus haut.
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