
Deux jours avant une étape cruciale de l’affaire Boualem Sansal – la cour d’appel d’Alger doit rendre, mardi 1er juillet, son arrêt concernant l’écrivain franco-algérien, détenu depuis novembre 2024 –, la justice algérienne vient de condamner lourdement un autre ressortissant français, dans un dossier resté celui-ci sous les radars médiatiques. Christophe Gleizes, 36 ans, journaliste sportif indépendant, s’est vu infliger, dimanche 29 juin par le tribunal de Tizi Ouzou, en Kabylie, une peine de sept ans de prison ferme, avec mandat de dépôt, pour « apologie du terrorisme » et « possession de publications dans un but de propagande nuisant à l’intérêt national », a révélé le même jour Reporters sans frontières (RSF), dans un communiqué.
Un appel devrait être interjeté à partir du mercredi 2 juillet, selon Salah Brahimi, le bâtonnier de l’ordre des avocats de Tizi Ouzou, qui assure la défense du journaliste. Le conseil dispose d’un délai de dix jours pour engager cette procédure. Sollicité par Le Monde, le Quai d’Orsay a estimé, lundi 30 juin au matin, qu’il n’a pas « vocation » à commenter les décisions de justice.
Il vous reste 82.59% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.