
La question posée aux 133 personnes tirées au sort pour participer à la convention citoyenne sur les temps de l’enfant avait de quoi donner le vertige. « Comment mieux structurer les différents temps de la vie quotidienne des enfants afin qu’ils soient plus favorables à leurs apprentissages, à leur développement et à leur santé ? », leur avait demandé le premier ministre d’alors, François Bayrou, dans sa lettre de saisine signée au mois de mai.
Les citoyens réunis par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) se sont pleinement emparés de ce champ des possibles pour établir leur rapport final, qui doit être soumis au vote dans son ensemble, dimanche 23 novembre dans la matinée. Dernière étape après s’être accordés, mi-novembre, sur 20 propositions, adoptées chacune à plus de 66 % des voix. Ces propositions dessinent une transformation en profondeur de la prise en charge des temps de l’enfant, aujourd’hui trop « fragmentés » et « sous-investis humainement et financièrement ». A commencer par une refonte d’ampleur du système scolaire, « inadapté aux rythmes biologiques des enfants ».
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