Des employés de TotalEnergies près des éoliennes du parc éolien de La Perrière à Sainte-Suzanne, sur l’île de La Réunion, le 22 janvier 2025.

Patrick Pouyanné, le PDG de TotalEnergies, en avait rêvé. Il l’a fait. Depuis vendredi 26 septembre, l’action de la major européenne du pétrole s’échange désormais au New York Stock Exchange aussi bien qu’à Paris. Le patron du géant français en attend une meilleure liquidité et une appréciation du cours de Bourse. Mais cette nouvelle vie à Wall Street ne démarre pas sous les meilleurs auspices.

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Depuis les 110 dollars (94 euros) le baril, atteints en juin 2022, le prix du brent s’est effrité pour atteindre 67 dollars, lundi 29 septembre, jour où M. Pouyanné rencontrait les investisseurs à New York. Objectif : les rassurer alors que la dette de TotalEnergies s’envole, et que certains prévisionnistes parient sur un brent à 50 dollars. Pour cela, le PDG a annoncé un plan d’économies.

Moins de rachats d’actions. Baisse des coûts. Réduction des investissements : mais où s’opèrent les sacrifices ? La cotation à Wall Street n’a pas changé l’exercice d’équilibriste auquel se livre TotalEnergies. Si l’on schématise, le producteur d’hydrocarbures et d’électricité doit prouver aux actionnaires américains, d’un côté, que ses investissements dans le solaire ou l’éolien ne pèsent ni sur sa rentabilité, ni sur ses capitaux disponibles, et aux Européens, de l’autre, qu’il ne faiblit pas sur la transition énergétique, au contraire de BP et Shell qui ont renoncé à leurs ambitions dans les énergies bas carbone.

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