L’autoroute A11 inondée près de Chartres (Eure-et-Loir), le 20 août 2025.

De Paris à Rome, en passant par Budapest, Berlin ou Madrid, tous les chefs d’Etat et de gouvernement devraient lire le rapport sur l’état de l’environnement en Europe que l’Agence européenne de l’environnement (AEE) a publié lundi 29 septembre. A l’heure où certains d’entre eux sont tentés de faire une pause dans la lutte contre le réchauffement climatique et de mettre entre parenthèses la protection de l’environnement, quand d’autres souhaitent revenir sur les progrès de ces dernières années en la matière, le diagnostic alarmant que pose l’institution confirme l’urgence à agir. « Ce rapport nous rappelle avec force que l’Europe doit maintenir le cap et même accélérer ses ambitions en matière de climat et d’environnement », commente la vice-présidente de la Commission, l’Espagnole Teresa Ribera.




Tous les cinq ans, l’agence européenne se livre à cet exercice et le résultat 2025 montre une Europe qui protège mal sa nature et qui, malgré des efforts remarquables pour lutter contre le réchauffement climatique, en subit de plein fouet les effets. « Des progrès significatifs ont été réalisés dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution atmosphérique, mais l’état général de l’environnement en Europe n’est pas bon, en particulier celui de la nature, qui continue d’être confrontée à la dégradation, à la surexploitation et à la perte de biodiversité », écrit-elle.

Il vous reste 79.32% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version