Un incendie volontaire dans la forêt amazonienne, près de la route BR-230 aux environs de Labrea, dans l’Etat d’Amazonas (Brésil), le 4 septembre 2024.

« Il s’agit de notre onzième rapport annuel d’évaluation, et ses principales conclusions sont, malheureusement, parmi les plus saisissantes que nous ayons présentées. » Consultante au sein de la société Climate Focus, Erin Matson documente les progrès réalisés en matière de déforestation. En 2014, des dizaines de gouvernements s’étaient engagés, par la déclaration de New York, à mettre un terme à ce phénomène d’ici à 2030 ; une promesse renouvelée en 2021 par la déclaration de Glasgow, signée lors de la 26e conférence mondiale pour le climat (COP26). Les mêmes Etats sont également convenus de protéger 30 % de la planète et de restaurer 30 % des écosystèmes dégradés d’ici à la fin de la décennie.

Mais, année après année, Erin Matson constate que le fossé entre ces engagements et ce qui se passe sur le terrain est toujours plus béant. « Entre 2018 et 2020, la déforestation mondiale annuelle moyenne s’élevait à 8,3 millions d’hectares. Pour atteindre l’objectif zéro déforestation d’ici à 2030, il faudrait réduire ce taux de 10 % par an. Jusqu’à présent, nous ne parvenons pas à maintenir ce rythme », résume-t-elle.

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