
Au zoo de Jurques (Calvados), à la Cité de la mer à Cherbourg (Manche), au minigolf de Saint-Aubin-des-Préaux (Manche), il suffit de présenter un billet de train à destination d’une gare normande, un billet de bus ou une photo de son vélo, pour obtenir une réduction de 10 % sur le prix d’entrée. Ce « tarif bas-carbone », mis en place par la région Normandie en mars 2024, a convaincu environ 70 prestataires. La région liste par ailleurs, sur un site dédié, une série d’« escapades sans voiture », à Bagnoles-de-l’Orne (Orne), Bernay (Eure) ou Cabourg (Calvados).
« Depuis trois ou quatre ans, l’empreinte en CO2 est un sujet de préoccupation pour les voyageurs, qui réclament une mobilité moins motorisée, par souci d’écologie, ou pour donner davantage de sens à leur voyage », commente Nicolas Breton, cogérant de Viatao, un éditeur qui publie des « guides de tourisme durable ». Dans ces ouvrages, un petit pictogramme signale les lieux situés à moins de vingt minutes d’un arrêt de bus ou d’une gare, ou accessibles à vélo.
Auteur du guide La Bretagne autrement (éditions Ouest-France, 2023), Nicolas Le Goff propose de découvrir la région à partir de ses sept principales villes, en train, car, bateau, à vélo ou à pied. Parmi les nombreuses destinations figurent Douarnenez (Finistère), la ria d’Etel (Morbihan), accessibles en car, ou encore Port-Louis, dans le même département, desservie par une navette maritime.
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