
C’est là, sous les lumières scintillantes de « Sin City », la « ville du péché », que Max Verstappen avait décroché, en 2024, son quatrième titre de champion du monde de formule 1 (F1). Le Grand Prix de Las Vegas, samedi 22 novembre (départ de la course à 20 heures, soit 5 heures du matin, dimanche, à Paris), ne couronnera, cette fois, aucun roi : le Britannique Lando Norris, en tête du classement des pilotes, ne peut mathématiquement pas être sacré dans le Nevada.
A trois Grands Prix et une course sprint de la fin de la saison, il devance son coéquipier chez McLaren, Oscar Piastri, de 24 points (390 points, contre 366 pour Oscar Piastri) alors qu’il en reste 83 à prendre au maximum. Même s’il l’emportait à Las Vegas sans que l’Australien ne marque un seul point, Lando Norris ne compterait alors que 49 points d’avance sur son actuel dauphin : insuffisant pour soulever le trophée final, mais assez pour le toucher du bout des doigts.
Relégué à 49 points du leader avant cette troisième escale états-unienne de la saison, Max Verstappen (341 points) aurait, lui, besoin d’un miracle pour espérer conserver son bien. Le Néerlandais de l’écurie Red Bull doit remporter l’épreuve… et espérer une journée catastrophique pour McLaren. Les deux premières éditions du Grand Prix n’ont pas vraiment réussi à l’équipe britannique. Lando Norris avait été contraint à l’abandon en 2023. Il avait fini 6e en 2024. « Les courses à Las Vegas ont été difficiles, a reconnu ce dernier. Mais cela ne veut pas dire qu’on ne va pas tout donner (…). Je suis prêt pour ce dernier coup de collier. »
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