Au cœur du réacteur original par confinement magnétique de TAE Technologies, start-up américaine créée en 1998, à Foothill Ranch (Californie), le 13 décembre 2024.

Sommes-nous à l’orée de profonds changements sur le marché de l’énergie ? L’annonce, le 22 septembre, d’un contrat record de fourniture d’électricité entre la start-up américaine Commonwealth Fusion Systems et un géant du secteur, l’italien ENI, peut le laisser penser. Pour « plus d’un milliard de dollars » (852 millions d’euros), le second a préacheté à la première, « au début des années 2030 », une électricité d’un nouveau genre, revendiquée comme « sûre », « propre » et « abondante ». Elle repose sur un phénomène, la fusion nucléaire, jusqu’à présent seulement observé dans les étoiles comme le Soleil, ou, sur Terre, dans les bombes atomiques dites « à hydrogène ».

Lire l’enquête | Article réservé à nos abonnés La fusion nucléaire, promesse d’une énergie abondante et décarbonée, au cœur d’une bataille entre start-up

La fusion est en quelque sorte l’inverse de la fission, le processus qui, en cassant des noyaux d’uranium, fournit l’énergie des centrales nucléaires actuelles. Ici, il s’agit de forcer l’union entre de petits noyaux. Mais, pour l’instant, aucun électron n’est sorti d’une enceinte abritant des réactions de fusion.

L’annonce, mais surtout un contexte où des milliards sont investis dans ce secteur depuis quelques années pour près d’une cinquantaine de start-up, déjà, feront tiquer les plus informés qui ont déjà entendu ces promesses plusieurs fois dans le passé, sans les voir se réaliser.

Il vous reste 78.49% de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés.

Partager
Exit mobile version