Clémentine Autain et Lucie Castets, après une réunion des partis de gauche, à Paris, le 7 octobre 2025.

Une première rencontre dans un hôtel parisien, la seconde en visioconférence. En pleine vacance du pouvoir, la gauche a enchaîné les conciliabules, mardi 7 octobre, et donné à voir deux stratégies. Le Parti socialiste (PS), Les Ecologistes et le Parti communiste français (PCF) continuent de réclamer Matignon, quand les « insoumis », eux, refusent d’envisager cette option.

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Le casting pas tout à fait identique de ces deux réunions et les deux communiqués faisant passer des messages différents publiés à leur issue ont illustré les divergences qui perdurent entre les formations politiques de gauche. A neuf heures mardi matin, dans l’Ibis du 11e arrondissement de Paris, les écologistes, les « insoumis », Génération.s et L’Après (le parti des ex-élus de La France insoumise, LFI) se sont rassemblés avec l’objectif d’évoquer « toutes les hypothèses » face à la crise politique.

Au menu, la dissolution de l’Assemblée nationale, une éventuelle censure d’un gouvernement macroniste et un appel à la « responsabilité » des partenaires du Nouveau Front populaire (NFP) pour « porter un programme de rupture au pouvoir ». « Nous sommes pour le rassemblement. Dès qu’il y a un cadre unitaire, nous répondons présents », témoigne l’ex- « insoumise » Clémentine Autain, présente au rendez-vous.

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