La guerre à Gaza doit cesser maintenant. Elle aurait déjà dû cesser il y a plus d’un an, pendant les premiers mois, lorsque [le premier ministre israélien] Benyamin Nétanyahou avait sur son bureau une proposition d’accord global sur les otages. Seule la fin de la guerre mettra un terme aux massacres et à la famine à Gaza, seule la fin de la guerre fera rentrer les otages chez eux. Tous les sondages le montrent : une écrasante majorité des Israéliens sont favorables à un cessez-le-feu permanent. Et ce ne sont pas les seuls.

Le monde entier veut mettre fin à cette horreur : de l’Europe aux Etats-Unis, en passant par l’Australie et la Chine, les gens sont horrifiés par la famine et les morts à Gaza. Mais Nétanyahou, lui, maintient le cap. Après avoir promis à ses électeurs, il y a quinze mois, qu’il n’était « qu’à un pas de la victoire totale », il nous conduit vers ce que certains membres de son gouvernement messianique appellent, en extase, la « guerre éternelle ».

La guerre à Gaza doit cesser maintenant. Nétanyahou, qui continue de commettre des crimes de guerre au nom de la démocratie, est au centre de l’attention de la communauté internationale, mais pour lui, qu’importe, le monde peut aboyer tant qu’il veut. Depuis les manifestations massives dans les rues d’Israël jusqu’à la Cour internationale de justice à La Haye, toutes les protestations semblent vaines.

Lorsque le ministre de la défense, le chef d’état-major, le directeur des services de sécurité et la Cour suprême d’Israël, de même que tous les chefs d’Etat d’Europe, exigent des explications ou un plan, la solution est simple : on limoge le ministre, le général et le directeur, et on dit aux dirigeants européens – comme le formule le fils du premier ministre israélien, Yaïr Nétanyahou, avec tant de tact – d’aller se faire voir [dans un message posté sur le réseau social X adressé à Emmanuel Macron, après l’annonce de la reconnaissance de l’Etat de Palestine par la France].

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